Un appel de la Terre, une mission inévitable.

Saronne marchait à grands pas dans la forêt. Elle était enveloppée d'une cape noire et au fond d'elle, elle était morte de peur. Il était vingt-trois heures, et la Terre du Milieu lui avait donné rendez-vous dans une clairière à minuit.
La jeune fille savait qu'elle n'avait pas le droit d'aller dans la forêt, mais elle savait pertinamment qu'elle n'en avait pas le choix.
La jeune fille ne voulait surtout pas parler de ses problèmes aux surveillants.
(De toute façon, ils seraient incapables de me comprendre...Et il faut que j'accomplisse cela seule.)
Elle avançait d'un pas sûr, son instinct la guidait vers cette mystèrieuse clairière où elle n'était jamais allée.
Elle s'était déjà enfoncée très loin dans la forêt, et devait se trouver à environ 5 Km du château. Il ne lui restait à présent plus que deux kilomètres, et son teint devenait de plus en plus pâle sous l'effets de la peur.
(Il faut que je le fasse...Pour mon peuple.)

Arwen suivit Saronne d'un pas calme, léger et vif..
Au bout de 5 kilomètre, Arwen crevait de trouille, mais n'en laissait rien aparaître...elle serra son collier dans une main et respira...ensuite elle s'adressa à Saronne gentiment, en essayant de ne pas claquer des dents.

"Euh...on est à combien de kil du rendez-vous?"

Deux...Non, plus qu'un, maintenant.
Elle avait très peur, mais pourtant, les battements de son coeur s'accéléraient, et elle marchait de plus en plus vite. BIentôt, elle se mit à courir, en entrainant Arwen avec elle.
C'est tout près, je le sens...
Morte de peur, elle essaya d'arrêter de courir, sans y arriver.
Je ne peux pas m'arrêter! Il...il m'entraine!

Arwen se sentait entraîner par Saronne, elle se mit à courir...elle non plus ne pouvait pas s'arrêter...

Moi non plus...
Arwen commançait à paniquer, quand elle vit une branche d'arbre à un arbre, elle s'aggripa et tira le bras de Saronne... Elle tombèrent par terre...Mais une force magique tirait Arwen et Saronne par terre...

Saronne
Cria Arwen, elle s'aggrippa à une branche d'arbre d'une main et tint Saronne de l'autre...

On fait quoi maintenant?

La jeune fille avait beau adorer la course, elle n'avait jamais courut aussi vite. Elle cria à Arwen:
C'est moi qui suis attirée! Si tu me lâches maintenant, tu arrêteras immédiatement d'être entrainée, et tu pourras rentrer à Pythonia!
Saronne aperçut enfin la clairière en question. Elle avait l'impression que ses pieds glissaient sur le sol.
Si tu veux me lâcher, fais le vite il ne reste plus beaucoup de temps!

Arwen s'accrocha encore plus à Saronne et lui cria

Jamais!!!

Elles arrivèrent enfin à la clairière, et il n'y avait rien, elle se tourna vers Saronne

Il...

La clairière aurait parut enchantée, si la peur n'avait pas oppressé le coeur des deux jeunes filles. Saronne huma l'air d'un air serein.
Il est là...Je sens sa présence.
Elle s'agenouilla par terre, prit un morceau de bois et commença à tracer un cercle, entrecoupé de quatre diamètres, et huit triangle qui l'entouraient. Une fois cela fait, elle se mit au centre du cercle.
Viens, et donnes-moi la main. Je vais prononcer l'incantation.

Arwen regarda Saronne avec des grands yeux

Tu es sûre que?

Arwen savait déjà d'avance la réponse...elle s'avança au millieu du cercle et pris la main de Saronne

C'est bon!

Ah mince, j'allais oublier!
Elle donna un léger coup de baguette sur la tête d'Arwen, ce qui la désillusionna. Serrant la main de son amie dans la sienne, elle prononça l'incantation d'une voix sûre et forte:



Au début, rien ne se passa. Saronne commençait à se poser des questions quand soudain, elle sentit ses pieds décoller du sol, et elle se fit transporter dans un noir infini à une vitesse vertigineuse. Elle chercha le visage de son amie pour se réconforter, mais celle-ci était désillusionnée. Saronne sentait pourtant sa main dans la sienne, et cela lui redonna du courage.

hj: déillusionner, ça veux bien dire transparent?

Arwen ne vit plus ses mains et commença à paniquer, elle regarda Saronne et compris que c'était elle qui l'avait déillusionné...Elle murmura

Pourquoi Saronne

Arwen sentit elle aussi le tourbillon et serra encore plus fort la main de Saronne, morte de trouille

HJ/ ça veut dire que tu es invisible^^oui, transparent en quelque sortes.

DJ/ Saronne tourna la tête ers Arwen, sans la regarder vraiment
Je peux te dire qu'a deux contre mille, y'a peu de chances pour que tu t'en sortes...
Soudain, elles sentirent leurs pieds se poser brutalement sur le sol. Saronne lacha la main d'Arwen et lui murmura du coin des lèvres:
Ne fais attention à rien, ne t'attarde surtout pas dans cet endroit détestable. Marche derrière moi, c'est tout.
La jeune fille avait changé: quand elles étaient arrivées dans le monde de Saronne, cette dernière, qui avait habituellement les cheveux lachès, ceux-ci étaient à présent tressès ensemble et relevès sur sa nuque. Sur sa tête était posée une couronne en or noir, incrustée d'amétistes. Sa robe, elle aussi noire était sobre et très longue. Une cape noire entourait ses épaules, en lui servant de traine.
Saronne avança d'un pas sûr et déterminé, en jetant des regards froids et déterminés autour d'elle. Une créature affreuse s'avança vers elle, et s'inclina.
Votre Majesté...Cela fait si longtemps que...
Conduisez-moi vers mon frère, et dites à vos hommes d'arrêter ces grognement incivilisés, qui les font tous ressembler à des porcs! le coupa sèchement la jeune fille.

Mais bien sûr, votre Altesse...Suivez-moi je vous en prie."
Il commença à marcher, et la jeune fille lui embôita le pas, suivie d'Arwen. Elles arrivèrent à une tour immense et rentrèrent dedans, puis montèrent les escaliers en colimaçon, avant de déboucher dans une vaste salle marbrée, où un homme en blanc se tenait, installé devant la fenêtre.
Saroumane!

Arwen sursauta à l'approche du soi-disant Sarouman, elle retint Saronne
"Attention, quelque chose en lui ne m'inspire pas confiance
Chuchot-elle morte de peur...

Elle ne répondit pas, car le sorcier fixait Saronne d'un regard perçant. Le mage blanc se courba avec raideur, en disant d'une voix polie:
Longue vie à votre Altesse.
La jeune fille lui lança un regard glacial, avant de rétorquer:
Je ne suis pas venue pour vous, ni pour le Mordor et ses armées d'orques inhumains. Je suis venue pour négocier la liberté de mon peuple avec mon frère, le seigneur Sauron.
Le seigneur Sauron vous attendais, ma Reine.
D'un geste de la main, il désigna un miroir en cristal dressé à l'autre bout de la pièce.
Il n'attend que vous...

Arwen se perdue...elle commençait à paniquer, quand elle vit une lueure sortire d'une pièce, elle s'avança curieuse et vit Saronne....en compagnie d'un monstre
*Ce doit être Sauron*
Arwen les observa un moment, silencieuse...et si son invisibilité de marchait plus?

Enfin, Saronne prit la parole, d'une voix claire et déterminée:
Salut à vous, seigneur Sauron. Je suis venue négocier la liberté ainsi que la bienséance de notre peuple.
Sauron la foudroya du regard. Il répliqua d'une voix roque et brutale:
Saronne, vous n'êtes qu'une lâche. Vous m'avez laissé gouverner seul le monde pendant quatorze ans, et à présent vous venez négocier votre peuple...Mais vous ne méritez plus d'en être la reine.
Tout comme vous, mon frère! Vpus avez détruit le royaume! Vous l'avez réduit à feu et à sang!
Femme, vous êtes aussi puissante que moi...Reformons l'âme à nous deux, et nous serons plus puissants que n'importe qui !Il n'y aura plus de rébellions, le monde entier se pliera à notre volonté!
Ce que vous ne comprenez pas, c'est que cette puissance unie sera si terrible, forte et meurtrière qu'elle deviendra incontrôlable, et nous périrons tous par le feu et le sang!

Arwen serra fort la main de Saronne et lui murmura

Ne lâche pas..tiens bon

Arwen priait le ciel au fond d'elle pour qu'elle ne s'allie pas à son frère...elle le sentait malveillant et il la répugnait, pour une raison qu'elle ignorait...

Saronne sentit son espoir remonter en entendant la voix d'Arwen. Cette main, elle ne voulait plus la lâcher, elle était à présent toute sa force, tout son courage.
Je ne libérerais pas votre peuple, qui est aussi le mien! Quand je retrouverai l'anneau, je le ferai reforger par Saroumane, avec l'alliance de notre père, et il me permettra de survivre si je vous tue!
Or, encore faut-il que vous y arriviez.
La jeune fille recula d'un pas et elle perçut quelque chose de brillant, entre le miroir et elle, comme un fil. Elle essaya de le toucher, mais n'y arriva pas.
C'est...Le fil qui permet la liaison des deux âmes, n'est-ce pas?
Sauron hochâ simplement la tête. A la vitesse de l'éclair, la jeune fille arracha une épée d'une armure, et fit comme si elle coupait ce fil. Elle était sure que son geste n'allait pas marcher, qu'il était totalement irréfléchit, mais elle avait fait cela par provocation. Bizarrement, le fil disparut instantanément. Saronne fit un sourire satisfait.
Le fil des deux âmes était, mais à présent il n'est plus.

Quand Saronne coupa le fil, et à ses paroles, Arwen faillit sauter au plafond de joie... Saronne était sauvée...

Maintenant dit-elle à voix basse, tuons-le, comme ça, tu en seras débarrassée à jamais

Arwen sentit sa main devenir moite...

Elle murmura doucement
Je ne peux pas le tuer...Il n'est que l'ombre d'un souvenir. Le seul moyen, c'est l'anneau.
Mais Sauron faisait déjà signe à Saroumane de tuer la jeune fille, et Saronne vit le sorcier s'approcher d'elle d'un air menaçant.

Arwen regarda Saronne et murmura rapidement

Où se trouve cet anneau et que dois-je faire?

Arwen pria Saronne de se dépêcher, car la menace approchait...

"Il...Ce n'est pas à nous de nous en occuper! Il est extrêmement bien caché, et les forces rebelles du peuple font leur possible pour le détruire."
Saroumane s'avançait toujours, mais Saronne fut plus rapide. Elle avança sa main et avant et Saroumane suffoca, comme si on l'étranglait.
Auriez-vous oublié sorcier, que quand je viens ici, mes pouvoirs augmentent ? Abandonnez, je suis bien plus puissante que vous.
La force invisible le secoua et le projeta à terre, avant que des liens invisibles ne l'attachent.
Et maintenant, je vais prendre congé. Notre lien a été romput, vous êtes donc beaucoup moins puissant, et les forces rebelles auront beaucoup moins de mal à vous renverser. Je considère donc ma tâche comme accomplie.